Suite à la décision du gouvernement français, les marchés de plein air, paysans et fermiers sont fermés, et seules des dérogations en préfecture peuvent permettre de les ouvrir.
Cette décision m'interroge :
- Est-il préférable de concentrer des gens dans des bâtiments de supermarchés plutôt que de les laisser faire leurs courses en plein air ?
- Ce gouvernement engage-t-il donc définitivement les consommateurs à ne s'approvisionner qu'en grandes surfaces ?
- Les marchés qui, avec les communes, s'étaient organisés pour imaginer des circuits d'acheteurs évitant les contacts et permettant la mise en oeuvre des gestes barrières sont-ils des lieux plus propagateurs du virus que les supermarchés ?
- Quels débouchés les producteurs qui avaient fait le choix des circuits courts vont-ils devoir imaginer pour valoriser leur production ?
Cette décision, en plus de ne pas être adaptée à la crise sanitaire, va une nouvelle fois mettre en difficulté ceux qui se sont pourtant engagés dans des pratiques vertueuses pour le climat et respectueuses de la biodiversité.