Benoît Biteau à la manif de Bassines non merci !
Images exclusives du Député Européen, paysan bio, agronome et ingénieur, gazé et matraqué , alors que ces projets sont illégaux et toujours des recours juridiques en cours ...
Bon à savoir depuis BNM :
La Présidente de la FNSEA continue à mentir ce matin sur France Info au sujet de la réalité des Bassines :
- Seulement 5% d'exploitations agricoles seront raccordées aux bassines soit une centaines d'exploitations. Ce ne sont donc pas "LES AGRICULTEURS" comme elle l'annonce, comme s'il s'agissait de toute la profession. Il s'agit bien d'une minorité d'agriculteurs qui privatise l'eau au détriment du reste de la population et des milieux.
- Les irrigants continueront bien à prélever de l'eau dans les nappes phréatiques durant l'été pour un volume de près de 5 millions de m3 pour les 16 premières bassines. Par conséquent, la notion de substitution ( prendre l'eau l'hiver pour ne pas en prendre l'été..) est une véritable anarque...
- Les associations environnementales locales ont toutes abandonné le projet suite à l'absence de mesures concrètes de la part des bénéficiaires des Bassines et notamment à Mauzé sur le Mignon. Même la Fédération de pêche a quitté le protocole malgré les pressions de l'Etat sur leurs financements ! Seule l'association de Coordination de défense du Marais Poitevin est restée, cette association est aujourd'hui une véritable "coquille vide" et vérolée par Marie-François Pellerin, ancien hydrogéologue de TOTAL.
- Les scientifiques indépendants sont largement opposés aux Bassines. Les scientifiques favorables aux Bassines sont financés par les collectivités locales comme Alain Dupuy, hydrogéologue financé par la Région Nouvelle-Aquitaine au service de la FNSEA et dont son vice-président M Reyneau est issue.
- Le tribunal administratif a jugé que le volume global de prélèvement d'eau dans le milieu naturel était sur-dimensionné. 9 Bassines sur 16 doivent faire l'objet d'une baisse de leur volume. Un recours juridique est toujours en cours d'instruction.
- L'évaporation n'est pas égale à 5% mais bien à 25% et encore plus avec des canicules comme cet été. Et quelle blague d'entendre Christiane Lambert dire que ce sera compensé par la pluie sur une surface de 16 hectares... !!
- l'Etat ne respecte pas la loi sur l'eau : en 2022, les services de l'Etat ont accordé une dérogation à la Coopérative de l'eau pour que la Bassine de Mauzé puisse être remplie alors que les nappes étaient dans le rouge... Les irrigants ont dû suspendre le remplissage de la bassine en mars tellement les niveaux étaient bas. Regardez où en est le niveau de la nappe en bleu dans le graphique ci-dessous et où sont situés les niveaux de remplissage en rouge !
- Les bénéficiaires des Bassines ne sont pas tous engagés dans un processus de transition agricole : pour exemple, le président de la Coopérative de l'eau continue à produire du tabac sur près de 20 hectares, tabac irrigué et traité à foison.. Et beaucoup d'entre eux continuent à utiliser des graines enrobées nocives pour l'environnement...
- Multiples dérogations accordées par les services de l'Etat pour que certaines plantes continuent à être irrigués même en pleine sécheresse dont :
- Le tabac,
- Les chênes truffiers,
- Le maïs fourrager...
- Les BASSINES seront bien utilisées pour irriguer les Cultures Intermédiaires à Vocations Énergétiques (les CIVE) à destination des méthaniseurs comme à Mauzé. Nous sommes loin de l'argument fallacieux de nourrir la population.
On continue ou on arrête la liste des contre-vérités de la FNSEA ?
NO BASSARAN MAS
[stéphanie MUZARD]